"Attention, tout n’est pas idyllique !" tempère Alexandra Carrara, chargée de la communication de l’Asbl Accueil champêtre en Wallonie. "Pour l’été, les gîtes étaient déjà réservés, de nombreux hébergements étaient complets. Ce qui a été perdu pendant trois mois ne sera pas récupéré !
Des gîtes de grande capacité ont perdu jusqu’à 10.500 euros sur cette période.
Et le secteur des hébergements n’est pas le seul à souffrir de cette situation, d’après l’enquête menée par l’Asbl sur les impacts de la Crise Covid-19. Les fermes pédagogiques, par exemple, qui accueillent des enfants, voient la majorité de leur revenu annuel partir en fumée. "Une perte sèche qui ne rencontre aucune compensation à l’heure actuelle". Du côté des circuits courts, 50% des personnes interrogées doivent faire face à une diminution voire un arrêt de leur activité de production/transformation. "Si des magasins ou boucheries à la ferme tirent leur épingle du jeu, pour les producteurs/transformateurs qui écoulaient leurs productions sur les marchés ou dans les restaurants, c’est la douche froide" constate l’Asbl.
Les hébergements devront revoir leurs manières de fonctionner. Alors pour préparer la relance au mieux et accueillir les touristes dans les meilleures conditions, Accueil champêtre fournit des conseils à l’usage des professionnels du secteur. En attendant la reprise… " Nous sommes en attente des décisions du Conseil National de Sécurité. Nous ne proposons pas un tourisme de masse, nous espérons que cela sera pris en compte dans le cadre du déconfinement."