Le nouveau patron de BPCE est un cas emblématique du pantouflage en France
Ancien conseiller à Matignon, Nicolas Namias, le nouveau président du groupe bancaire BPCE, est un cas d’école montrant les relations incestueuses qu’entretiennent le monde de la finance et la haute fonction publique dans notre pays.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
NominationNomination importante dans le monde de la finance. Dans un communiqué du 28 octobre, la banque BPCE, qui regroupe les Banques populaires, les Caisses d’épargne et la banque d’affaires Natixis, a annoncé que Nicolas Namias, 46 ans, allait être intronisé président du directoire. Ce n’est pas rien : BPCE est le quatrième groupe bancaire français derrière BNP Paribas, Crédit agricole et Société générale. Elle fait partie des fameuses « banques systémiques », celles qui, en cas de faillite, menaceraient de faire s’écrouler le système financier mondial tel un château de cartes.