Francois Hollande, Socialist Party candidate for the 2012 French presidential election, delivers a speech as he attends a news conference at his campaign headquarters in Paris January 14, 2012. France lost its triple-A credit rating with Standard & Poor's on Friday, putting it a notch below Germany in a blow to President Nicolas Sarkozy three months from a presidential election.  REUTERS/Benoit Tessier (FRANCE - Tags: POLITICS ELECTIONS BUSINESS)

Francois Hollande, Socialist Party candidate for the 2012 French presidential election, delivers a speech as he attends a news conference at his campaign headquarters in Paris January 14, 2012. France lost its triple-A credit rating with Standard & Poor's on Friday, putting it a notch below Germany in a blow to President Nicolas Sarkozy three months from a presidential election. REUTERS/Benoit Tessier (FRANCE - Tags: POLITICS ELECTIONS BUSINESS)

L'Express

"Je maintiendrai ce service minimum [...] Il y a une loi, elle marche [...]". A la question de Fabien Namias, le candidat socialiste s'est donc prononcé en faveur du service minimum, notamment pour la RATP et la SNCF.

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Le candidat...

François Hollande a tout de même redit qu'il "aurait préféré que ça passe par la négociation", et que la loi sur le service minimum était "peut-être contestable". Un verdict mitigé, donc.

C'était déjà, en substance, ce qu'il dénonçait en juillet 2007, dans Les 4 vérités sur France 2. Alors premier secrétaire du PS, il pointait "un problème de méthode. Il fallait d'abord engager la négociation [...] c'est exactement l'inverse qu'a fait le gouvernement et le président de la République." François Hollande prônait le consensus, l'équilibre entre droit des usagers et droit de grève et se défendait, devant les caméras de Rue89, d'être porte-parole des organisations syndicales.

...et le parti

Homme du compromis, François Hollande était moins pugnace que son parti, qui publiait, en juin 2007, un communiqué plus dur à l'égard du projet de loi. "En préjugeant dés aujourd'hui des résultats des négociations annoncées par la fixation d'obligations contraignantes à la charge des agents publics, le Président de la République fait preuve de provocation à l'égard des personnels et prend le risque de provoquer d'importants blocages, en particulier dans les transports."

Une fois le texte voté, le PS avait, en août 2007, saisi le Conseil Constitutionnel afin qu'il statue sur cette loi instaurant un service minimum dans les transports publics terrestres.

Ce vendredi sur RTL, Benoit Hamon, porte parole du PS, a tenu à apporter une touche plus sociale aux propos de "son" candidat. "Dans la conférence sociale, les partenaires sociaux viendront aussi avec un certain nombre de demandes. Et François Hollande le sait, il n'est pas du tout dans son intention, dans son tempérament de fermer la discussion."

Malgré un virage à gauche largement commenté depuis son meeting du Bourget, François Hollande continue d'incarner la branche consensuelle des socialistes.

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