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Loin de son image de félin indocile, le chat serait-il plus attaché à l'homme qu'il n'y paraît ? C'est ce que révèle une étude publiée dans la revue américaine Current Biology, lundi 23 septembre. Des travaux qui indiquent que les liens qui unissent les petits félidés à leur maître sont aussi forts que ceux d'un chien ou… d'un bébé, rapporte Sciences et Avenir.
Des chercheurs de l'université de l'État de l'Oregon, aux États-Unis, ont étudié les réactions de 70 chatons et 38 chats adultes lorsqu'ils étaient placés dans une salle avec leur propriétaire. Celui-ci se trouvait dans un cercle délimité et ne pouvait interagir avec l'animal que si ce dernier entrait dans le cercle. Le maître devait ensuite quitter la pièce au bout de deux minutes, laissant le petit compagnon à sa solitude, avant de revenir encore deux minutes plus tard.
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Les chiens moins attachés à leur maître que les chats ?
Sur le total des chatons testés, 64,3 % ont présenté une relation « en confiance » avec leur maître, ce qui implique que sa seule présence les rassure. 35,7 % ont été classés dans la catégorie « anxieux », présentant une forte indépendance et une propension à se détourner de la présence de leur maître. Des résultats similaires à ceux constatés chez les chats adultes (65,8 % de « en confiance » et « 34,2 % d' « anxieux »). À titre de comparaison, 65 % des nourrissons présentent un attachement « en confiance » à leurs parents et 61 % des chiens ont démontré une relation de ce type vis-à-vis de leur maître.
« C'est la première fois que des chercheurs ont démontré empiriquement que les chats affichent les mêmes styles d'attachement que les bébés et les chiens », analyse Kristyn Vitale, l'auteure principale de l'étude, pour le journal écossais The Scotsman. Les chercheurs ont même tenté d'inverser le comportement des chatons à tendance « anxieux » en leur faisant vivre un stage de socialisation de six semaines. En vain. « Une fois que le style d'attachement a été établi entre le chat et celui qui en prend soin, il semble rester relativement stable dans le temps, même après une intervention », précise Kristyn Vitale.
Estomaqué par le prix que des humains peuvent attacher à leur relation avec une bête... Manque d'affection humaine ? Besoin de "donner" de l'amour ? Compensation à la solitude ? Besoin d'une réactivité vivante moins compliquée que celle de leurs semblables ? Je n'en reviens pas...
Je suis assez d'accord avec vous. Et j'ai des exemples personnels.
Ma voisine, âgée, nous demande quand elle part en vacances (presque 2 mois), de nourrir son chat ce que nous faisons depuis des années.
Dès que sa maîtresse s'en va on la voit rappliquer, rester avec nous, faire force câlin, nous ramener mulots et même lapins.
Mais dès que sa maîtresse rentre, du jour au lendemain, elle disparaît ! On ne la voit plus de toute l'année ! Pourtant elle passe sur notre terrain au cours de ses chasses...
Elle n'a donc aucune affection pour nous...
Nous sommes juste ceux qui la nourrissons. Et je pense que pour sa maîtresse il en va de même... Elle ne retourne pas vers "elle" mais vers sa maison et son confort, notre affection humaine en faisant partie.
J'ai eu un chat et un chien qui ont vécu très vieux.
Pour le chat il est vrai que l'on peut facilement croire à un attachement sincère. Et c'est agréable. Mais j'ai toujours pensé que c'était superficiel. Le chat s'accommode très bien du départ de ses maîtres.
Pas le chien qui est "visiblement" plus affecté par la séparation...
Mais bon, ce sont des animaux, pas des humains. Il est dangereux de vouloir leur prêter des sentiments humains...
Bonsoir. Totalement d'accord avec vous. Les chats sont capables de témoigner une affection immense, et ça j'ai "testé" par moi-même...