« LCI n'a aucune couleur politique »

ENTRETIEN. La concurrence avec BFMTV et CNews, les émissions de Ruth Elkrief et de Darius Rochebin... Fabien Namias, directeur adjoint de LCI, se confie.

Propos recueillis par

Fabien Namias, directeur adjoint de LCI.
Fabien Namias, directeur adjoint de LCI. © CHRISTOPHE CHEVALIN

Temps de lecture : 13 min

Plus qu’un lifting. LCI a profondément modifié sa grille des programmes. L’ambition est claire : il s’agit de recoller au peloton de tête des chaînes d’information : le leader BFMTV et CNews, qui a connu une forte progression la saison dernière. Pour ce faire, le canal 26 de la TNT, qui appartient au groupe TF1 et affiche une part d’audience de 1,1 % sur 2020-2021, a débauché plusieurs figures de BFMTV : Ruth Elkrief, mais aussi Thomas Misrachi et Stefan Etcheverry. Davantage de couverture politique en prévision de l’élection présidentielle, davantage d’images et d’infos exclusives… : la promesse éditoriale de la chaîne est claire. Elle se positionne avant tout en concurrente de BFMTV et refuse le « débat permanent » de CNews. Les studios de LCI ont été complètement renovés, avec deux grandes tables qui peuvent accueillir jusqu'à une dizaine d'invités, quatre écrans géants dont un tactile et, au plafonnier, un écran d'affichage qui rappelle certaines informations comme sur les grandes chaînes américaines. Entretien avec Fabien Namias, directeur adjoint de LCI.

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Le Point : La rentrée est un moment très important pour une chaîne d’information, surtout en cette année présidentielle. Quels sont les principaux changements que vous avez mis en place à LCI ?

Fabien Namias : Avec Thierry Thuillier, le directeur de l’information de TF1, nous avons voulu donner un nouveau cap et une nouvelle identité à la chaîne. Les usages de consommation d’information changent. En France, le débat permanent a tendance à prendre le pas sur le fait vérifié, hiérarchisé et expertisé. C’est une tendance naturelle inspirée par le marché de l’information en continu américain. Certains peuvent y trouver un modèle de développement. À LCI, nous avons plutôt choisi de redonner un nouveau souffle à la chaîne en mettant l’accent sur l’information et les faits. On souhaite redevenir une vraie chaîne d’information en continu. Ne pas être une chaîne de débats et de polémiques où l’on voit les mêmes éditorialistes à longueur de journée. Ce n’est pas un jugement de valeur sur ce qui se fait ailleurs. C’est juste un positionnement différent. À partir de ce lundi 30 août, nous offrons aux téléspectateurs plus d’informations et beaucoup plus d’images. On veut accélérer le rythme et le nombre de sujets traités chaque jour afin de ne pas avoir une antenne monochrome. Cela ne veut pas dire que le débat et le commentaire ne peuvent pas exister. Mais ils sont sanctuarisés, notamment dans les émissions de David Pujadas et de Ruth Elkrief, où l’on débattra avec un haut niveau d’exigence et d’expertise.

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Quel regard portez-vous sur le succès de Pascal Praud et Éric Zemmour sur CNews ?

CNews trace un sillon qui lui réussit. Tant mieux pour eux. Mais je n’ai aucun jugement de valeur à formuler.

Vous choisissez néanmoins un cap éditorial complètement différent…

Nous n’avons pas envie de faire du débat permanent. Nous pensons avoir le savoir-faire qui nous permet d’offrir quelque chose de radicalement différent. Les entretiens que mènent Élizabeth Martichoux et Darius Rochebin et la qualité des interviewés en témoignent. Ils ont reçu François Molins, Robert Badinter, Ginette Kolinka, Alain Fisher, Michel Platini…

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Pourquoi privilégiez-vous désormais les duos de journalistes ?

Il s’agit de gagner en convivialité. On veut en finir avec l’image de l’homme ou la femme-tronc. La plupart des programmes seront donc portés par des binômes ou des équipes. C’est le cas pour la matinale autour de Stefan Etcheverry et Hélène Mannarino, pour le 9-12 heures de Marie-Aline Meliyi & Thomas Misrachi, de Claire Fournier et Julien Arnaud pour le 12-15 heures, jusqu'au soir avec notamment de 22 heures à minuit Éric Brunet et Julie Hammett ou le week-end avec Anne-Chloé Bottet et Christophe Beaugrand. C’est un esprit de bande, avec de l’énergie, de la pêche. Ce qui ne doit pas changer, c’est le lien de confiance très fort que la chaîne possède déjà avec le public aujourd’hui. LCI est une chaîne experte, avec des signatures tant dans le domaine de la politique que de l’économie, comme Élizabeth Martichoux, Valérie Nataf, Pascal Perri ou François Lenglet.

Il y a aujourd’hui une réalité triste et dangereuse : la manipulation des faits.

Sortir du tout-débat, cela signifie-t-il plus de terrain ?

Effectivement. Par exemple, nous avons passé un accord avec nos cinq bureaux régionaux de Lille, Lyon, Marseille, Bordeaux et Nantes, afin de produire des sujets exclusifs quotidiens pour la matinale de LCI. Il y a une volonté de sortir du studio avec cinq personnes autour d’une table qui s’engueulent, de sortir de Paris. LCI ne doit pas être une chaîne d’experts parisiens qui discutent entre eux. Elle veut donner la parole aux gens.

Allez-vous traiter les fake news colportées par les réseaux sociaux ?

Il y a aujourd’hui une réalité triste et dangereuse : la manipulation des faits. La lutte contre la fausse information est l’un des piliers de la chaîne du matin au soir. C’est essentiel dans la perspective d’un scrutin majeur comme l’élection présidentielle. Cette année, il y aura une émission d’une heure le vendredi à 17 heures, portée par Bénédicte Le Chatelier et Thomas Huchon et consacrée à combattre les théories du complot. La chaîne s’attachera à travers des exemples concrets à démonter une fausse information, à voir comment elle se fabrique et à montrer qu’on peut produire une vraie information sans pour autant être un média totalement corrompu et vendu au système, comme on peut l’entendre dans certaines manifestations. Les journalistes ne sont pas des faiseurs d’opinion. En revanche, ils ont la responsabilité d’être des garde-fous et de protéger des dangers de la fausse information.

Les réseaux sociaux sont-ils devenus des concurrents des chaînes d’information ?

Lorsqu’ils génèrent de l’information vérifiée et non pas des infox, ils peuvent être parfaitement complémentaires des chaînes. Le réseau social permet d’apprendre des choses, d’exprimer une émotion, une colère, une revendication. Mais il ne doit pas être une source unique d’inspiration et ne doit surtout pas être un modèle dans la façon de faire de l’info. Il ne faut pas se laisser dicter notre agenda par les réseaux sociaux. Les chaînes doivent utiliser à plein le levier éditorial pour se différencier.

Combien de personnes travaillent aujourd’hui à la rédaction de LCI ? Allez-vous demander plus de participation à la rédaction de TF1 ?

La rédaction de LCI, c’est environ 190 journalistes qui produisent au quotidien pour la chaîne. Mais LCI peut bénéficier du soutien de la rédaction de TF1. Par exemple, aujourd’hui, à Kaboul avec Liseron Boudoul, grand reporter de TF1.

Est-ce dur d’être seulement la troisième chaîne d’information derrière BFMTV et CNews quand on appartient à un groupe comme TF1 qui est leader en audience ?

TF1 et LCI sont complémentaires. La question du leadership de LCI, on fera tout pour qu’elle se pose à un moment. Mais il faut être réaliste. Quand LCI n’est pas montée dans le train de la TNT en 2005, elle s’est privée pour un temps long de la possibilité de s’offrir un leadership. Et elle pâtit d’une numérotation, le canal 26 [contre 15 pour BFMTV et 16 pour CNews, NDLR], qui ne changera pas prochainement. Cela ne signifie pas que la chaîne n’a pas de marges de progression. Elle peut et doit gagner des points face aux concurrents. Par exemple, au premier semestre, l’émission de David Pujadas entre 18 et 20 heures a dépassé BFMTV.

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Sur la saison, néanmoins, LCI stagne à 1,1 % de part d’audience, tandis que CNews décolle à 1,8 %…

LCI a affiché une forte croissance de 2017 à septembre 2020, passant 0,5 à 1,1 point d’audience, puis elle a connu un arrêt. Mais depuis l’été, il y a une reprise de la croissance. La chaîne termine l’été à 1,2 % d’audience contre 1,1 point au début de l’été. C’est un signal intéressant, d’autant qu’on a commencé à expérimenter le fait d’avoir plus de journaux et plus de terrain. Notre ambition avec cette nouvelle grille de programmes est de continuer à gagner des parts d’audience plus vite que nos deux principaux concurrents, BFMTV et CNews.

Sur quels horaires souhaitez-vous progresser en priorité ?

Il y a d’abord la matinale. À partir de lundi 30 août, la matinale et son contenu vont profondément évoluer. Sur cette tranche, 6-9 heures, nous avons une marge de croissance réelle. Le nouveau tandem ainsi que les arrivées de Pascal Perri, Solenn Riou et Benjamin Cruard devraient dynamiser la tranche. Il faut ensuite conquérir plus de public jusqu’au milieu de l’après-midi. C’est le sens de la revitalisation du 9-12 avec Thomas Misrachi, journaliste talentueux de BFMTV que nous avons recruté, et nous attendons beaucoup de son duo avec Marie-Aline Meliyi. Le soir, nous pouvons aussi nous améliorer encore.

Néanmoins, David Pujadas doit désormais affronter Yves Calvi sur BFMTV…

C’est un journaliste réputé et crédible. Je vois dans ce recrutement de BFMTV un très bel hommage rendu au super boulot de David Pujadas. On voit bien que la concurrence a choisi d’affronter plutôt David Pujadas sur LCI qu’Éric Zemmour sur CNews. L’émission de David Pujadas est un modèle éditorial de crédibilité, de débat intelligent, respectueux et souvent iconoclaste. Je suis très confiant dans la capacité de l’émission à progresser. D’autant qu’il y aura des nouveaux chroniqueurs cette année : notamment Marie Bonnisseau pour aborder les grandes questions de société.

Qu’attendez-vous de votre principale recrue, Ruth Elkrief, qui prend la tranche 20-22 heures ?

Notre volonté est d’être la chaîne référente en matière politique et donc pour l’élection présidentielle. Cela passe par une capacité à avoir des informations exclusives, une capacité d’invitation et la profondeur des analyses. Ruth Elkrief est sans doute l’une des meilleures journalistes politiques de France. Elle a un carnet d’adresses énorme et sait mener des interviews qui sont tout sauf complaisantes. Elle l’a montré avec Nicolas Sarkozy au mois de novembre dernier sur BFMTV. Les politiques lui font confiance. Elle aura des invités prestigieux, ceux qu’il faut avoir en politique, et sera entourée d’une équipe de chroniqueurs très expérimentés.

Vous augmentez donc votre couverture politique ?

On a déjà commencé par les grands débats des élections régionales pour l'Île-de-France, la Paca et les Hauts-de-France, avec lesquels LCI a été devant en audience par rapport aux débats proposés sur France Info et BFMTV. On va continuer avec les grands débats en soirée. La preuve avec le débat des primaires des Verts sur LCI, le 8 septembre, et le débat de l’entre-deux-tours, le 22 septembre. Je suis très fier de notre équipe pour la présidentielle avec Ruth Elkrief, David Pujadas, Élizabeth Martichoux, Adrien Gindre, Amélie Carrouër, Darius Rochebin, Jean-Michel Aphatie, Éric Brunet, Paul Larrouturou, Valérie Nataf et Arlette Chabot.

Votre mission consiste-t-elle aussi à ce que LCI soit bénéficiaire ?

L’équilibre économique est un objectif. Cette année doit nous permettre de gagner en audience et de réduire nos pertes. Depuis cinq ans, il y a une nette réduction des pertes de la chaîne. Mais nous ne communiquons pas sur les revenus de la chaîne, qui sont intégrés dans le budget global de l’information de TF1.

LCI parvient-elle à l’équilibre malgré un marché des chaînes d’information hyperconcurrentiel ?

Je ne pense pas qu’il y ait trop de chaînes d’information. Il y a une demande très forte en matière d’information. Jamais les chaînes d’information n’ont été aussi consommées en France. Leur part d’audience totale était de 4 ou 5 points il y a quatre ans. Aujourd’hui, elle est de 8 points. Après, chaque chaîne doit chercher son modèle économique.

Qu’est-ce qui changera pour LCI si la fusion TF1-M6 est approuvée par l’Autorité de la concurrence ?

LCI restera, c’est sûr et certain. Le pluralisme de l’info se poursuivra également sur TF1. D’ailleurs, l’information du groupe TF1 n’a pas été prise une seule fois en défaut de pluralisme. Lors des débats pour les élections régionales, il y avait jusqu’à 7 ou 8 candidats sur le plateau avec des obédiences différentes, dont certains candidats, qui ne pèsent que 1 % du corps électoral. D’autres chaînes d’info, y compris le service public, n’ont pas fait ces choix-là. TF1 a une tradition pluraliste qui a vocation à être maintenue.
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LCI n’a aucune couleur politique. Elle a un double engagement. Le premier est de s’intéresser à toutes les formations politiques et à toutes les idées. Le second est que la seule barrière à ce principe de neutralité est le respect des grands principes républicains et des identités de chacun. Cela nous a amenés à prendre un certain nombre de décisions qui ont pu créer des polémiques. Quand nous avons écarté Geoffroy Lejeune ou Alain Finkielkraut par exemple [le premier suite à la publication par le magazine Valeurs actuelles, qu’il dirige, d’une « politique-fiction » à caractère raciste représentant Danièle Obono en esclave, le second suite à ses propos polémiques au sujet de l’inceste, NDLR]. Tout ce qui s’apparente de près ou de loin à la fragmentation des communautés, au rejet de l’autre ou à la stigmatisation de quelqu’un sur sa race, sa couleur, ne peut pas avoir sa place sur l’antenne.

C’est d’autant plus important de n’avoir aucune couleur politique qu’il pourrait y avoir une tentation de vouloir épouser le centre de gravité du pays qui semble pencher plus vers la droite que la gauche. Cela n’est pas une option pour nous. La chaîne d’information du groupe TF1 a vocation à s’adresser à tous les Français, quel que soit leur vote, leur couleur ou leur sexe. Tout ce qui vise à exprimer au nom de la chaîne une opinion n’a pas sa place à l’antenne. D’ailleurs, les quelques personnes de LCI qui ont fait un choix d’engagement politique, comme Philippe Ballard qui s’est engagé au Rassemblement national, ont dû quitter la chaîne.

Pourquoi avoir transféré Darius Rochebin, une recrue importante de l’année dernière, de la semaine au week-end ?

Nous voulions un emblème très fort le week-end. Car la politique, les grandes déclarations, les grands meetings, c’est le week-end. On a voulu muscler cette couverture avec Darius Rochebin. À partir de la semaine prochaine, il aura neuf heures d’antenne par semaine. De 20 à 21 heures et de 22 heures à minuit, le vendredi, le samedi et le dimanche. Le week-end, nous aurons donc un axe politique très fort le samedi et dimanche avec l’émission d’Amélie Carrouër suivie de celle de Darius Rochebin, pour lequel on espère bien progresser. Il faut magnifier nos soirées et le week-end… Le week-end est le gisement d’audience le plus important pour la télévision, et chez nous il commence dès le vendredi 13 heures avec Jean-Pierre Pernaut, ce n’est pas rien.

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Y a-t-il une nouvelle génération LCI ?

Il y a une génération montante comme Adrien Gindre, le patron du service politique de TF1, ou encore Amélie Carrouër, qui réalise une émission politique formidable le dimanche soir. Ils ont tous deux moins de quarante ans. On le voit aussi quand on va chercher Hélène Mannarino pour coanimer la matinale, quand on recrute Stefan Etcheverry, quand on confie une tranche à Christophe Beaugrand ou quand Paul Larrouturou rejoint Ruth Elkrief du lundi au jeudi pour proposer son œil singulier sur la politique. LCI veut élargir son audience et progresser sur un public plus jeune.

Fuyez-vous le côté anxiogène, à LCI ?

Un attentat est un attentat. Un virus, un virus. Pour autant, on veut éviter de se complaire dans la peur. On veut raconter l’actualité telle qu’elle est, mais avec une énergie positive qui s’inscrit dans les valeurs que Gilles Pélisson a impulsées au groupe TF1. Qui aurait cru, par exemple, en pleine crise du coronavirus, que les chiffres économiques français, la croissance ou le chômage, soient aussi bons ? Souvenez-vous aussi de ce qu’on disait il y a six mois sur notre capacité à vacciner. Qui aurait cru qu’aujourd’hui, on ferait partie des quatre ou cinq pays développés dans le monde qui ont le plus vacciné ? Il y a un génie collectif dans ce pays qui lui permet de se sortir de la plupart des ornières. Et ce serait une grande erreur de la part de LCI de négliger ça. On ne gagnera pas en flattant la peur des Français. 
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Commentaires (12)

  • Winnie29

    Pour un maximum de bienveillance et de valorisation de sa personne (s'il en est encore besoin), de dialogue courtois sans trop de risques -ce sera très très très poli, souriant et optimiste- je conseillerais vivement à M. Macron de réaliser ses prochaines interviews avec MM. Pujadas, Rochebin ou Mme Carrouer qui sait tellement bien décrypter sa psychologie et expliquer ce qu'il veut exprimer. Je suis "admirative" de la faculté qu'ils ont tous 3 à trouver des arguments de lecture et de défense que lui-même et l'Elysée ne savent pas mettre en avant ! Excellents avocats ou annexe de la communication ? Par contre, pour leur recul et plus grande neutralité, bravo notamment à Mme Chabot et MM. Lenglet et Perri en économie pour leurs saines et éclairantes analyses. Très bons professionnels.

  • mystic

    Quand je regarde CNews et LCI, il n'y a pas photo. CNews est très engagée politiquement telle que l'émission de P. Praud et celle du soir de 22 a 24 h avec un journaliste-roquet qui coupe la parole à ses invités. C'est aussi un journalisme d'opinions et qui s'appuie sur les polémiques pour faire le buzz. LCI est plus dans l'information avec des journalistes de gde qualité comme Amélie Carrouër et D. Pujadas. J'ecoute aussi Y. Calvi passé a BFM toujours aussi pertinent et intelligent ds les débats qu'il mène. On adore !

  • automotobato

    Cette interview interview était plutôt bien partie et puis, patatras, Fabien Namias déclare tout de go que LCI n'a aucune couleur politique.
    Soit il est daltonien, soit il n'écoute pas les interviews politiques de "ses" journalistes.