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Sarkozy-Hollande, le récit de la soirée

François Hollande et Nicolas Sarkozy se sont succédé jeudi soir dans l'émission Des paroles et des actes sur France 2. Revivez leur intervention et toutes les réactions sur leJDD.fr...

La rédaction , Mis à jour le
Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont succedé sur le plateau de l'émission.
Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont succedé sur le plateau de l'émission. © Capture d'écran

22h55 : l'émission se termine
L'intervention de Nicolas Sarkozy est terminée. Il a eu le même temps de parole que son adversaire socialiste.

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22h51 : Sarkozy a "une indication" sur son prochain Premier ministre
Le président "pense" avoir une idée de son prochain Premier ministre, en cas de réélection. Quelques secondes plus tôt, il affirmait avoir "une indication". Mais comme François Hollande, le chef de l'Etat refuse de dire des noms.

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22h44 : "Il n'y aura pas de duels PS-FN"

Interrogé sur l'appel de Marine Le Pen, qui demandait jeudi matin sur RTL au président de trancher en cas de duels PS-FN au second tour des élections législatives, le chef de l'Etat répond : "Tous nos candidats de l'UMP se maintiendront". "Il n'y aura pas de duels PS-FN", insiste Nicolas Sarkozy, avant de préciser qu'il n'y aura pas de retrait de candidat UMP au profit d'un représentant du FN. "Ce sera soit l'abstention, soit le vote blanc", dit-il.

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Vérification : Sarkozy se trompe sur la signification d'une dépêche AFP

Nicolas Sarkozy rappelle à nouveau que, selon lui, l'intellectuel controversé Tariq Ramadan avait appelé à voter François Hollande. Mercredi soir, sur le plateau de TF1, il avait déjà formulé cette accusation, qui s'était révélée inexacte. David Pujadas reprend donc le chef de l'Etat mais celui-ci insiste : "il l'a dit aujourd'hui, à l'AFP, il y a une dépêche à 18h17".

Pas de dépêche à l'AFP à 18h17 sur le sujet. Mais deux, l'une à 17h59 et l'autre à 18h36. Dans cette dernière, la plus complète, il a affirmé lors d'un entretien à l'agence que "jamais", il n'avait "appelé à voter François Hollande".

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22h41 : "Honte" sur les journaux de gauche
"Honte sur eux", déclare Nicolas Sarkozy, à propos des "Unes des journaux de gauche". "C'est une honte", précise le président, au sujet de celle de l'Humanité mercredi, qui le représentait au côté de Philippe Pétain.

22h36 : le candidat de l'UMP "pas choqué" par la perpétuité réelle

Interrogé par Fabien Namias sur la mesure de Marine Le Pen de vouloir perpétuité réelle pour les crimes les plus graves, Nicolas Sarkozy répond : "Cela ne me choque pas." Au sujet de la "priorité nationale" également souhaitée par la présidente du Front nationale, le président-candidat indique en revanche "ne pas être d'accord", précisant vouloir la "préférence communautaire".

22h28 : Sarkozy rappelle ses intentions sur la formation professionnelle

"Je changerai le système de formation professionnelle avant la fin de l'année 2012 pour créer un nouveau modèle de croissance" rappelle le candidat. "Je ne toucherai pas au système d'indemnisation du chômage", ajoute-t-il.

22h27 : Royal moque les résultats du chômage sur Sarkozy

 

22h22 : Sarkozy pas choqué par la participation du Qatar dans le capital de Total
François Lenglet interroge le président-candidat : "N'est-ce pas curieux que des Etats étrangers [comme la Russie ou le Qatar] aient une participation dans le capital de Total?" "Quelle votre proposition, que je nationalise Total?", lui répond Nicolas Sarkozy. "Que le Qatar, un des premiers producteurs de gaz, rentre dans le capital de Total me parait intelligent", explique le chef de l'Etat.

22h20 : Estrosi salue l'arrivée de Lenglet

 

22h17 : Sarkozy critique l'encadrement des loyers
La loi d'encadrement des loyers de 1948 a amené la "plus grande pénurie de logement, est à l'origine de l'appel l'Abbé-Pierre à l'hiver 1954, c'est la pénurie organisée", a jugé le président sortant, préférant le modèle allemand, non administratif, mais judiciaire et donc plus souple. Il ajoute qu'il pourrait s'en inspirer. 

LIRE AUSSI : Sarkozy n'est plus d'accord avec lui-même sur les loyers

22h15 : Sarkozy parle aux électeurs du FN

"Je les respecte, je ne fais pas de leçon morale", estime Nicolas Sarkozy qui dénonce la "gauche bien-pensante et condescendante". 

22h13 : "Je n'ai pas l'habitude de sous estimer les difficultés", déclare Nicolas Sarkozy

22h11 : Sarkozy et les journalistes
Nicolas Sarkozy évoque une "difficulté immense" dans la campagne, expliquant qu'il y avait "neuf candidats qui [le] critiquaient". Interrogé sur son avis sur la presse, il répond : "Je n'ai pas à faire l'analyse de l'état d'esprit des journalistes, ce qui compte, c'est mon projet."

22h04 : Sarkozy regrette l'expression "vrai travail"

"J'ai voulu dire une vraie fête du travail (...) J'aurais mieux fait de dire ça comme cela", nuance Sarkozy. "Ce n'est pas une expression heureuse."

22h02: Jean-Luc Mélenchon commente sur Twitter :

Lire aussi : Détecteur de mensonges : Sarkozy oublie son concept de "vrai travail"

22h03 : Sarkozy n'a pas "apprécié la mise en cause par M. Hollande des services de police"
Interrogé sur sa volonté d’adopter la présomption de légitime défense pour les policiers et les gendarmes, une mesure que prônait la candidate du Front national, le président-candidat répond : "Quand Marine Le Pen dit 'la mer est bleue', je dois dire quoi? Le contraire ?". Et d'attaquer son rival socialiste : "Je n'ai pas apprécié la mise en cause par M. Hollande des services de police lors des drames de Toulouse et Montauban ".

22h05 : Corinne Lepage, ancienne candidate à la présidentielle qui soutient François Hollande a commenté sur Twitter 

21h58 : Sarkozy condamne les propos de Luca 

Nicolas Sarkozy condamne les propos de Lionnel Luca sur Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande : "Je ne me sens pas engagé par ces propos. C'est absurde. Je détesterais qu'on fasse ça avec Carla. Quand on aime quelqu'un (...) c'est pas une raison de se mettre sur le débat politique". Et de demander à François Hollande de "condamner les propos de Mme quand elle [le] compare à monsieur Madoff", ou d'autres "à Hitler, à Franco ou à Pétain." "Je suis désolé et si elle a été blessée, qu'elle mette ça sur le compte de la campagne, des paroles qui s'envolent." "Je suis le dernier à vouloir donner le permis de tuer (aux) policiers et gendarmes."

21h55 : "Je suis encore plus déterminé pour le 2e tour que pour le 1er", lance Sarkozy

21h53 : au tour de Nicolas Sarkozy
Dès son arrivée, le président sortant regrette que François Hollande n'ait pas voulu débattre avec lui ce soir. "Deux débats, voire trois débats auraient été utiles. pas pour moi, pas pour lui, pour les Français." "Quand on est entre camarades socialistes on fait trois débats, quand il s'agit d'éclairer les Français, on refuse", ajoute Nicolas Sarkozy. 

21h51 : s'il perd, Hollande se représentera pour ses mandats actuels

S'il perd la présidentielle, le socialiste se "représentera sans doute" pour les mandats dont il est titulaire. Mais l'élu de Corrèze précise qu'il ne briguera pas une nouvelle fois le poste de premier secrétaire du Parti socialiste.

21h46 : Hollande répond à la lettre de Bayrou

Interrogé sur la lettre de François Bayrou envoyée aux deux candidats finalistes de la présidentielle, François Hollande donne ses réponses sur le plateau de France 2. Sur la règle d'or? "Nous sommes en désaccord", explique le socialiste, pas favorable à son inscription dans la Constitution. En revanche, le député dit être favorable à la "moralisation de la vie politique", à l'instar du centriste.

21h44 : au sujet de Mélenchon, l'UMP répond :

21h44 : le Premier ministre de Hollande sera "socialiste"
"Le Premier ministre sera socialiste", indique le candidat, en cas de victoire à la présidentielle. "J'ai des noms en tête", ajoute-t-il, précisant qu'il ne veut pas "jouer" à dire lesquels. Mais François Hollande explique qu'il veut un chef de gouvernement "capable de fédérer une majorité".

21h41 : Hollande a contacté Mélenchon

Le socialiste affirme avoir contacté Jean-Luc Mélenchon après le soir du premier tour. "Il n'a pas posé de conditions particulières", explique l'élu de Corrèze. Interrogé sur le score du leader du Front de gauche, François Hollande affirme qu'il a réalisé "un bon score".

Vérification : Hollande et le montant du RSA

Interrogé sur la proposition de Nicolas Sarkozy d’instaurer sept heures de travail obligatoire par semaine pour les titulaires du revenu de solidarité active (RSA), François Hollande a glissé que le montant de cette allocation était de "700 euros". Une erreur rapidement repérée sur les réseaux sociaux, notamment par l’UMP. En effet, le montant du RSA socle (montant de base pour ceux qui n'ont aucune activité, soit l'ancien RMI) pour une personne célibataire sans enfant est de 474,93 euros. Mai sil est de 712,40 euros pour une personne célibataire avec un enfant à charge. Même montant pour une personne en couple. Reste à savoir à qui pensait le candidat.

21h38 : "Vous vous souvenez qu'on a vendu des armes à la Libye?"
Est-ce que François Hollande aurait vendu des navires de guerre à la Russie, comme Nicolas Sarkozy l'a fait? "Je ne veux pas les reprendre à la Russie", répond le candidat, qui affirme vouloir une "nouvelle politique" de vente de matériels. "Mieux vaut avoir des principes de précaution. Vous vous souvenez qu'on a vendu des armes à la Libye", ajoute le socialiste.

21h35 : pas de politique "de la chaise vide"
Interrogé sur la proposition de Nicolas Sarkozy de vouloir un "Buy European Act", François Hollande affirme souhaiter de "la réciprocité" entre les différents marchés européens. Le socialiste ne se dit pas favorable à la politique "de la chaise vide", contrairement au président qui veut agir unilatéralement en cas de refus de ses partenaires de l'UE.

21h33 : Hollande face à Fabien Namias
Nouvelle séquence de la soirée, François Hollande répond aux questions du journaliste Fabien Namias. Première question sur le RSA : le socialiste souhaite des "contrats d'insertion beaucoup plus nombreux".

21h30 : "un message de peur de défiance, d'inquiétude" au premier tour

Interrogé sur sa volonté de renégocier le traité européen de stabilité financière, François Hollande assure qu'il faut un "changement" et de faire le parallèle avec les résultats du premier tour de l'élection présidentielle : il y a eu "un message de peur de défiance, d'inquiétude", et "pas seulement en France, mais aussi "en Europe". "Vous pensez que je vais arriver au pouvoir et dire que je ne vais rien changer"?, demande Hollande.

21h21 : le secrétaire d'Etat du Logement Benoist Apparu moque le contrat de génération

 

21h19 : "Je ne laisserais pas dire qu'il y a du 'vrai travail' et du 'faux chômage'"
"Je ne laisserais pas dire qu'il y a du 'vrai travail' et du 'faux chômage'", lance François Hollande au sujet des déclarations de Nicolas Sarkozy et en contestant qu'il y aura des demandeurs d'emploi qui refusent sciemment des offres. Pour lutter contre le phénomène il veut "réindustrialiser" la France, relancer le bâtiment et compte tirer es bénéfices du contrat de génération qu'il propose. Il s'agit selon lui de "plus belle idée de cette campagne". "Il y a une progression considérable du chômage (...) le constat est implacable. Le candidat-sortant avait dit qu'il sera jugé sur le chômage, il le sera", a-t-il ajouté.

21h14 : questions sur le coût du travail
Interrogé sur l'augmentation du coût du travail, Hollande répond : "Qui était au pouvoir de 2001 à 2011?". 

21h10 : face à face avec François Lenglet 

Hollande justifie sa taxe à 75% pour les plus riches, estimant qu'il serait "absurde de ne taxer personne au risque que les gens s'en aillent". 

Lire aussi : Un impôt à 75% pour les hauts revenus

21h08 : "Le cannabis doit rester un interdit"

Hollande estime que la "répression est nécessaire". Et estime que sa dépénalisation serait un "signal de faiblesse". 

21h05 : Hollande souhait un débat "digne" et "à la hauteur" face à Nicolas Sarkozy le 2 mai prochain.

21h01 : "Le Front national est autorisé à se présenter"
"Je parle aux Français", justifie Hollande sur sa volonté de convaincre les électeurs du FN. "Je dois m'adresser à celles et ceux qui vont faire un choix (...) C'est sur les arguments que la différence se fait", a-t-il plaidé. "Moi je n'ai pas besoin de parler comme le Front national", ajoute Hollande. "Le Front national est autorisé à se présenter. Est-ce que son fonctionnement est démocratique? Ça, je n'en sais rien." 

Le député UMP, Eric Ciotti, commente l'intervention sur Twitter : 


20h54 : Hollande se dit opposé à la volonté de Nicolas Sarkozy d'instaurer la présomption de légitime défense pour les policiers et gendarmes, rappelant qu'il s'agissait là d'une des mesures proposées par Marine Le Pen. 

20h52 : "Celui qui généralement demande plusieurs débats n'est pas dans la meilleure position", a argué François Hollande pour justifier son refus de débattre avec Nicolas Sarkozy. 

Lire aussi : Policier mis en examen : Sarkozy et Hollande font des annonces

20h52 : "Celui qui généralement demande plusieurs débats n'est pas dans la meilleure position", argue François Hollande pour justifier son refus de débattre avec Nicolas Sarkozy. 

Lire aussi : Pourquoi Hollande ne veut qu'un débat

20h 50 : Hollande arrive sur le plateau
"Rien n'est fait, rien n'est joué tant que le peuple n'a pas parlé et je n'anticipe rien", lance le candidat socialiste. 

20h 45 : l'émission commence 

20h35 : pas de confrontation entre les deux candidats 

Après tirage au sort, c'est le candidat socialiste qui interviendra le premier. Aucune confrontation n'est prévue entre Nicolas Sarkozy et François Hollande. Le député de Corrèze a refusé à plusieurs reprises la proposition de Nicolas Sarkozy d'organiser plusieurs débats , expliquant qu'il voulait respecter la tradition républicaine. 

Lire aussi : 

De 1974 à 2007, le meilleur des débats d'entre-deux-tours

Source: leJDD.fr

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