Les « sangliers radicalisés » : un collectif qui s’attaquent aux golfs

C’est dans la nuit du 2 au 3 septembre, les propriétaires du golf de château d’Humières, situé à 10 km au nord de Compiègne (Oise) ont retrouvé leur terrain dans un état fortement dégradé avec gazon arraché, système d’arrosage mis hors d’usage, et revendications multiples.

A l’origine de ce collectif, la dérogation apportée aux golfs en période de sécheresse qui avaient l’autorisation d’arroser leurs greens.

Mais pour ce collectif nouveau né, c’était aussi, et peut être surtout l’occasion de se lancer dans la lutte des classes comme on peut le lire sur les panneaux laissés sur le green : « Bourgeois, vos passe-temps sont tous pourris », « C’est même pas un vrai sport », « Nous sommes la nature qui se défend », « Merci pour la balade on reviendra ».

D’ailleurs lorsque qu’un responsable du golf explique à Oise Hebdo que contrairement à d’autres golfs, ils n’ont pas arrosé la totalité du parcours, le collectif n’en n’a que cure, et répond à TF1 : «  Les réactions du propriétaire nous importent peu, c’est un châtelain, qui a de l’argent, nous avions vérifié sa situation. Il n’aura pas de gros problème derrière. Je suis désolé si ça a affecté des gens, mais ça ne nous intéresse pas ».

Un mois plus tard, voilà le collectif qui revient à la charge cette fois sur le golf de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Dans un communiqué le collectif semble avoir oublié la sécheresse, et les dérogations pour ne retenir que : « Les sangliers ont décidé de s’attaquer aux loisirs des riches pour qu’ils ne trouvent pas le repos. Bourgeois, votre tranquillité est finie : nous ne vous lâcherons pas. Tant que nous n’aurons pas la justice, vous n’aurez jamais la paix ».