Un coq chante, des dindons glougloutent et des chevreaux bêlent tout doucement dans l’enceinte du parc animalier du Signal de Bougy, ce lundi matin. A l’intérieur de la toute nouvelle Maison des animaux magiques, le doux gazouillement de perruches calopsittes offre un chant inédit, comme en écho. Les cacatoès – originaires d’Australie – y cohabitent depuis mai avec d’autres espèces tout aussi exotiques.
«Eh les filles!» lance Jean-Baptiste Zehr à «Charlotte» et «Camille», en les approchant avec délicatesse pour les sortir de leur terrarium. Les deux lézards femelles – deux pogona vitticeps originaires d’Australie également – ne bougent quasiment plus d’une écaille une fois accrochés sur le corps du soigneur animalier.
Tout le contraire de «Bob», la couleuvre des blés, qui n’arrête pas de s’entortiller autour des bras et du visage de Jean-Baptiste Zehr. «Viens là chouchou», a-t-il murmuré au reptile avant de le sortir de son terrarium.
C’est lui...