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Ciné-nostalgie : les 25 ans de «Babe»

Ciné-nostalgie : les 25 ans de «Babe»
Photo d'archives


MONTRÉAL - L’adorable petit cochon de «Babe», adaptation du roman éponyme de l’écrivain anglais Dick King-Smith, souffle ses 25 bougies ce 4 août. Retour sur le phénomène, en chiffres et faits méconnus... 

Trois ans

En 1986, George Miller (oui, l’homme de «Mad Max») prend l’avion de Sydney à Londres. Il est assis à côté d’une passagère qui dévore «Babe», de Dick King-Smith, en s’esclaffant. Arrivé à destination, le cinéaste se met en quête du livre, le lit et commence à négocier les droits d’adaptation avec l’auteur. Cela prendra trois ans.

Sept ans

Il faudra beaucoup de patience à George Miller avant d’entamer la production de ce long métrage pour enfants. En effet, sept ans de développement seront nécessaires avant que le feu vert soit donné. Le producteur embauche Chris Noonan pour réaliser «Babe» et coécrire le scénario.

16 lignes

Lorsqu’il commence à lire le scénario, James Cromwell trouve l’idée «stupide». Il compte les lignes de texte que le fermier avait à dire. Au fur et à mesure, l’acteur et interprète du fermier Hoggett se laisse prendre par l’histoire... même si le rôle n’a que 16 lignes de répliques au total.

48 cochons

Parce que les cochons grandissent vite, il est impossible que le même animal joue Babe pendant toute la durée du tournage. L’équipe utilise donc six cochonnets à chaque fois pendant trois semaines, se servant au total de quatre douzaines d’animaux. Mais, si 48 cochons sont bien filmés, seuls 46 apparaissent à l’écran pour cause de suppression de scènes. Un «faux» cochon est même créé en animatronic et est utilisé lors des plans larges. De surcroît, afin que Babe n’ait pas de sexe, seules des femelles sont choisies!

970 animaux

L’entraîneur animalier Karl Lewis Miller insiste dès le début pour que de vrais animaux apparaissent dans le film. Il convainc George Miller et les autres producteurs, et entraîne 970 bêtes. Outre les cochons, des chiens, des chats, des moutons, des vaches, des chèvres, des canards, des moutons, des pigeons et des souris sont ainsi mis en vedette.

59 personnes

Pour gérer cette véritable ménagerie, l’équipe de l’entraîneur animalier compte pas moins de 59 personnes.

Un an

La majorité de la population de la Malaisie étant musulmane et considérant donc le porc comme impur, le pays interdit «Babe» afin de ne pas choquer les cinéphiles. Finalement, le long métrage y sera autorisé un an plus tard en format VHS.

5 ans

«Babe» obtient un tel succès auprès des Américains que le film a une conséquence pour le moins étonnante. En décembre 1995, soit quatre mois après la sortie du long métrage, le journal «Vegetarian Times» fait état d’une stagnation des ventes de viande de porc aux États-Unis. De plus, le département américain de l’Agriculture note une baisse de la vente de viandes en conserve, telles le Spam, pas vu depuis cinq ans. De plus, les jeunes cinéphiles deviennent végétariens en si grand nombre que les médias parlent alors d’un «effet Babe».

19 ans

Esmé Hoggett, la femme du fermier, est âgée de 55 ans dans le long métrage. Or, Magda Szubanski, l’actrice choisie pour la personnifier, n’a que 34 ans. Elle passe donc de longues heures dans le fauteuil de l’équipe du maquillage afin de vieillir de 19 ans.

Sept nominations

«Babe» est un succès commercial qui rapporte 254,1 millions $US au box-office international. L’Académie des Oscars tombe, elle aussi, sous le charme. En effet, «Babe» obtient sept nominations aux Oscars, dont une dans la catégorie du meilleur film (c’est «Cœur vaillant» qui repart avec la statuette), mais ne remporte qu’un trophée, celui des meilleurs effets visuels.

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