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Dans l'Auxois, les champs de blé souffrent déjà du manque d'eau

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Depuis le 6 juin, la Côte-d'Or est en vigilance sécheresse, le premier niveau d'alerte. Dans l'Auxois, éleveurs et agriculteurs constatent déjà que l'eau manque : certains blés sont jaunes et les sources commencent à s'assécher. Exemple à Courcelles-lès-Montbard, sur l'exploitation d'Olivier Renaud.

Sur les plateaux du Montbarrois, le sol de certains champs est déjà fissuré Sur les plateaux du Montbarrois, le sol de certains champs est déjà fissuré
Sur les plateaux du Montbarrois, le sol de certains champs est déjà fissuré © Radio France - Romanée Ducherpozat

L'eau commence sérieusement à manquer en Côte-d'Or. La Préfecture a placé le département en vigilance, depuis le 6 juin, aucune restriction n'est annoncée pour l'instant, mais chacun doit faire des efforts pour réduire sa consommation d'eau. Pour les exploitants agricoles, la situation commence à devenir critique, notamment dans le Nord du département. A Courcelles-lès-Montbard, Olivier Renaud voit déjà ses champs de blé jaunir.

La récolte de blé plus faible cette année

C'est sur les plateaux du Montbardois que la sécheresse se fait le plus sentir. Olivier Renaud y exploite plusieurs champs de blé, autour de Courcelles-lès-Montbard, et il voit bien l'impact du manque d'eau sur ses cultures. Certains pieds sont déjà jaunes, là où la terre est moins profonde, et donc retient moins l'eau : "Le pied de blé qui souffre du sec va s'échauder, le grain va se ratatiner. Si ça continue à sécher comme ça, le pied va blanchir. Sur ces terrains là, il nous faudrait de la pluie tous les quinze jours." Or, il n'a pas plus depuis trois semaines dans le Montbardois. Le sol de certains champs est même fissuré : "on pourrait y perdre un Opinel", se désole Olivier.

Dans les champs d'Olivier, certains pieds de blé sont déjà jaunes
Dans les champs d'Olivier, certains pieds de blé sont déjà jaunes © Radio France - Pauline Boudier

La pluie à tout prix

Tout n'est pas perdu pour la récolte d'Olivier Renaud, mais il faudrait de la pluie le plus vite possible : "il y a déjà du mal de fait, parce qu'on voit les différences de couleurs. Il y a déjà du grain qui ne sera pas aussi gros que prévu. Ca donne un aperçu de la perte qu'il peut y avoir." Dans le champs en question, Olivier a peur de devoir renoncer à la moitié de sa récolte.

Dans les prés aussi, le niveau des sources et des rivières baisse dangereusement. Olivier a peur que cette eau ne suffise plus à abreuver ses vaches. Il serait donc obligé de leur amener de l'eau dans des tonnes voire même de rentrer ses animaux.

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