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Suisse Un Haut-Saônois signe le géant « Charlot chez Chaplin », au Chaplin’s World de Corsier-sur-Vevey

Le Haut-Saônois Franck Bonneau a inauguré ce début de semaine son portrait de Charlot sur plus d’un hectare dans le parc du musée Chaplin’s World, à Corsier-sur-Vevey, en Suisse, dans le canton de Vaud. À l’occasion du passage du Tour de France et des 100 ans du film The Kid. Interview.
Pierre LAURENT - 13 juil. 2022 à 20:00 | mis à jour le 15 juil. 2022 à 15:11 - Temps de lecture :
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Franck Bonneau, on vous connaissait pour vos différentes œuvres de land art en Franche-Comté , autour de Vauban notamment en 2013 , mais aussi de Chaplin qui vous a conquis lorsque vous avez vu « The Kid » alors que vous aviez 10 ans. Comment est né ce projet de land art pour le Chaplin’s World de Corsier-sur-Vevey ?

« J’ai imaginé ce projet il y a dix ans et le Chaplin’s Wold avait flashé dessus il y a quelques années mais ils attendaient le bon moment pour me permettre de le réaliser. Le passage du Tour de France a été l’élément déclencheur, d’autant qu’il coïncidait avec les 100 ans du film ‘‘The Kid’’. »

Sachant que vous aviez déjà réalisé un « Chaplin » en 2016 sur l’aérodrome de Thise, près de Besançon.

« Oui, c’était un clin d’œil à l’ouverture du musée Chaplin’s World. Et aussi une façon de leur montrer que j’étais capable de le faire. »

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Eugène Chaplin, fils de Charlie, et Franck Bonneau, landartiste basé en Haute-Saône.   Photo ER /DR Il y avait aussi eu, l’année suivante, le portrait de Chaplin réalisé sur une plaque d’acier et que vous avez offert au Chaplin’s World, à l’occasion des 40 ans de la disparition de Chaplin. Comment s’est concrétisé le projet de cet été ?

« Nous l’avons monté en trois mois. Le Chaplin’s World m’a contacté en me demandant si j’étais toujours partant, j’ai eu un mois de travail à la maison pour faire les plans tandis qu’eux trouvaient le financement et sitôt que j’ai eu le feu vert, j’ai tout réalisé en deux mois. Soit 260 heures de création dont 100 heures de tonte pour créer les contrastes, avec 850 piquets que j’ai implantés moi-même, sans géomètre. Le tout sur 11 340 m² dans le parc du manoir de Ban. Avec l’aide précieuse de l’équipe technique de Chaplin’s World. »

Et vous avez même rencontré Eugène, le fils de Charlie Chaplin ?

« Oui. Un grand moment. C’était intimidant pour un fan de Chaplin de lui serrer la main en disant : ‘‘Bonjour Monsieur Chaplin’’. Et de le voir touché par cet hommage en me félicitant. »

Quant au titre de votre œuvre, « Charlot chez Chaplin » ?

« C’est ma femme qui l’a trouvé. Je lui ai dit : ‘‘Bravo, merci chérie ! C’est magnifique parce que ça résume tout’’.»

Eugène Chaplin, fils de Charlie, et Franck Bonneau, landartiste basé en Haute-Saône. Photo ER/DR
Eugène Chaplin, fils de Charlie, et Franck Bonneau, landartiste basé en Haute-Saône. Photo ER/DR

Comment peut-on voir cette œuvre ?

« Une nacelle de 67 m a été installée pour l’inauguration lundi, mais elle a été ôtée ensuite car pour le grand public, cela aurait été trop compliqué. Il est désormais possible de se promener à l’intérieur du portrait et une carte postale vue du ciel donne une vision de l’ensemble. Sans oublier la vidéo, sur mon site. »

Sinon, toujours couvreur-zingueur en Haute-Saône ?

« Oui, basé à Rioz. L’activité est compliquée depuis le Covid mais j’ai pas mal travaillé sur le plan artistique. Notamment pour des projets privés. J’ai par exemple réalisé une demande en mariage l’été dernier : un disque de 90 m de diamètre où la personne demandait sa fiancée en mariage. Une demande qu’elle a découverte lors d’un survol en avion, tandis que son amoureux attendait la réponse à l’atterrissage. Et j’ai d’autres projets. Avec la perspective de revenir au Chaplin’s World pour une nouvelle collaboration envisagée dans quatre ans pour les 10 ans de ce musée tellement vivant. »

Les œuvres de Franck Bonneau sont à voir sur son site www.landartco.com.