32 plats cocooning à la courge butternut

Avec ses formes douces et rebondies, cette petite courge musquée, originaire des Amériques, a le don de nous mettre de bonne humeur. En quelques années à peine, elle a remplacé le débonnaire potiron dans nos paniers à provision. La raison ? Sa taille plus maniable, sa peau plus fine, sa longue conservation, sa chair plus crémeuse et son irrésistible saveur de noisette nuancée d’une pincée de noix de muscade. Pas étonnant que celle que l’on surnomme « doubeurre » nous mette du baume au cœur quand elle apparaît à l’automne pour nous accompagner tout l’hiver. Car la butternut se conserve sans problème plusieurs mois, à condition de la garder dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière. Mais gageons qu’on ne sera pas long à trancher dans le vif sa peau couleur crème pour transformer sa chair en purée, en soupe, en gratin, en tarte, en frites ou simplement attendrie après avoir longuement rôtie au four. Bonne pâte, elle s’adapte à toutes les situations.

Vous manquez de temps ? Vite épluchée et détaillée en cubes, vingt minutes suffisent pour les faire revenir à la poêle. Avec quelques dés de feta et des herbes aromatiques fraîches, on se régale aisément en deux temps, trois mouvements. Et comme sa texture est naturellement douce et crémeuse, nul besoin d’ajouter trop de matière grasse.

Que faire avec une courge butternut ?

Comment préparer une butternut ?

Cuisiner des courges peut impressionner quand on ne connaît pas le produit, pourtant il n’y a rien de plus simple. Si, dans le cas du potimarron, on peut le cuire au four ou à l’eau avec sa peau, concernant la butternut mieux vaut la peler. Mais attention, la mission peut se révéler ardue si on n’est pas bien équipé·e. Le bon ustensile ? Le rasoir à légumes qui permet de retirer juste ce qu’il faut de peau sans entamer la chair ni perdre 20 minutes. Ensuite, il faut retirer les graines. En comparaison, cette dernière en contient beaucoup moins que son cousin le potimarron. Et qui dit moins de graines, dit davantage de chair. Un légume gagnant-gagnant en somme.

Côté graines, ne les jetez plus ! Grillées au four puis salées, elles seront délicieuses à grignoter pour l’apéritif, ou ajouteront du croquant à une salade ou une poêlée de légumes.

La bonne cuisson de la courge butternut 

Comme d'autres légumes d'automne à l'image du potimarron ou la citrouille, la butternut se plie à toutes les préparations. Caramélisée et rôtie avec du sirop d’érable ou des épices ; mixée en soupe ; intégrée dans la préparation d’un gâteau au chocolat, de pancakes, ou de gnocchis, elle matche à la perfection avec le salé comme le sucré. En plus de sa saveur douce, c’est surtout pour sa texture veloutée qu’on aime la butternut, moins aqueuse que certaines de ses consœurs. 

Comme pour n’importe quelle courge, si on choisit de la cuire, on évite la sous-cuisson, l’al dente chez les courges, ce n’est pas idéal. Mieux vaut pousser la cuisson au four, à la poêle ou à l’eau pour être certain·e d’avoir des morceaux fondants à cœur. Pour vérifier, rien de plus facile, une pointe de couteau plantée dans la chair permet de vérifier la consistance.

Les bienfaits de la courge butternut

Peu calorique et très riche en eau, sa chair orange trahit une excellente teneur en bêtacarotènes. En plus de nous procurer bonne mine, cet antioxydant contribue aussi à protéger notre acuité visuelle. Mais ce n’est pas, loin de là, son seul atout : potassium, calcium, magnésium, phosphore, cuivre, manganèse… Sa teneur en minéraux, associée à sa richesse en vitamines A, B et C, devrait aider notre organisme à garder son tonus jusqu’au printemps. Raison de plus pour en abuser !