Après Barbapapa au Louvre, le musée lance une nouvelle collaboration avec une œuvre incontournable de la littérature jeunesse : Martine. Dix ans après le dernier album de la saga (créée en 1954 par Gilbert Delahaye et Marcel Marlier et vendue à plus de 110 millions d’exemplaires en français), l’institution a coédité avec Casterman de nouvelles aventures inédites pour la fillette « avec qui on ne s’ennuie jamais ! ». Disponible en librairie et sur la boutique en ligne du musée depuis hier, mercredi 23 juin, Martine au Louvre suit les péripéties de la jeune héroïne lors d’une sortie scolaire, qui se perd dans les couloirs du palais du Louvre, aux côtés de son meilleur ami Léo et de son fidèle compagnon Patapouf.
Martine devant Le Tricheur à l’as de carreau
Dans ce 61e album, Martine découvre avec sa classe les fossés médiévaux et Le Grand Sphinx de Tanis avant de se perdre dans les salles du musée avec son meilleur ami Léo, passionné d’égyptologie, à la recherche de la momie de Pachéry, l’unique conservée au Louvre. Sur leur chemin, les deux enfants rencontrent des chefs-d’œuvre emblématiques tels que Le Tricheur à l’as de carreau (vers 1636-1638) de Georges de La Tour, La Victoire de Samothrace ou encore Le Radeau de la Méduse (1818-1819) de Théodore Géricault. Épuisés par leurs aventures culturelles, les deux personnages finissent par retrouver leur groupe devant La Joconde.
Pour élaborer ce numéro, le Louvre et Casterman jeunesse ont superposé les dessins de Marcel Marlier (décédé en 2011) aux photographies des salles du musée, à l’instar de la couverture de l’album qui montre Martine se penchant avec Patapouf pour mieux contempler La Joconde (1503) de Léonard de Vinci. Si pour certaines images le pinceau de Marcel Marlier se fond aux clichés, l’association entre dessins anciens et photos contemporaines ne fait pas toujours bon ménage.
Découvrir les chefs-d’œuvre du Louvre
À la fin de l’album, des précis d’histoire de l’art sur les chefs-d’œuvre présentés dans le récit viennent assouvir la curiosité des jeunes lecteurs. Ainsi, celles et ceux qui le souhaitent peuvent en apprendre davantage sur Le Scribe accroupi ou sur Les Saisons d’Arcimboldo. Martine au Louvre offre ainsi un moyen ludique et intelligent pour que le jeune public puisse se familiariser aux sculptures, peintures et objets d’art du musée. Ce 61e album bercera peut-être l’enfance de nombreux Français pour leur donner envie de suivre les pas de Martine.
Pour les aficionados de produits dérivés, le Louvre lance à l’occasion de cette sortie inattendue toute une gamme Martine au Louvre pour petits et grands. Ainsi, pour la modique somme de 36 euros, vous pourrez arborer le nom de l’album sur un tee-shirt ou bien offrir à vos Léonard de Vinci et Élisabeth Vigée Le Brun en herbe un kit de coloriage pour 15 euros. Puzzle, trousse, sac à colorier, carnets et gourdes sont également disponibles en précommande sur la boutique en ligne du musée. À quand la collaboration Tchoupi au Louvre pour les plus petits ?