Le topinambour est aussi surnommé artichaut de Jérusalem. Ce rhizome d’apparence assez irrégulière est assez méconnu. Et pourtant il a un délicieux goût d’artichaut et une chair très tendre. Découvrez d’où il vient, comment le choisir et des idées recettes dans cet article !
Sommaire
Qu’est-ce que le topinambour ?
D’où vient le topinambour ?
Le topinambour appartient à la même famille que le pissenlit ou le chardon, celle des Astéracées. Il serait originaire d’Amérique du Nord. Ce qui lui vaut une autre de ses appellations : “artichaut du Canada”. Introduit en France au XVIIIème siècle, il s’est ensuite fait voler la vedette par la pomme de terre. Il a alors servi principalement de nourriture pour le bétail.
C’est au cours de la seconde guerre mondiale que sa culture a été relancée. En effet, pendant le conflit, les Allemands réquisitionnaient certaines denrées dont les pommes de terre. Le topinambour et le rutabaga ont été cultivés comme substituts. Ces légumes ont par la suite été longtemps boudés par les Français.
Récolte et conservation du topinambour
La plante de topinambour est une plante vivace qui peut cumuler à plusieurs mètres de hauteur. Les fleurs de topinambour qui se forment généralement au début de l’automne ont de long pétales jaunes. C’est le rhizome, la partie contenue dans la terre que l’on consomme. Il rappelle par l’aspect celui du gingembre.
La culture du topinambour est réputée comme étant relativement facile. Il ne cause en général pas trop de tracas au jardinier et ne nécessite presque aucun soin. Le topinambour se récolte d’octobre à avril.
La récolte des tubercules peut se faire de façon manuelle, à l’aide d’une fourche ou de façon mécanique en utilisant une arracheuse similaire à celle que l’on emploie pour récolter les pommes de terre. Les topinambours peuvent se conserver plusieurs jours au frigo.
Comment choisir le topinambour ?
Les tubercules de topinambour sont de couleur beige ou rougeâtre ou violet. On privilégie les topinambours qui sont fermes au toucher. C’est un gage de fraîcheur. Leur aspect doit être exempt de cavités.
La peau de ce tubercule n’est pas très épaisse et à tendance à ramollir assez rapidement ! Il convient de la consommer rapidement après achat si l’on veut profiter de sa fermeté initiale.
Bienfaits du topinambour
Le topinambour est une très bonne source de fibres alimentaires. Il peut contribuer à réguler les transits paresseux. Parmi ces fibres (glucides) on trouve une bonne quantité d’inuline. Cette fibre est dite prébiotique dans la mesure où elle n’est pas digérée dans les intestins. Elle va servir d’en-cas pour nos bonnes bactéries intestinales (les probiotiques) et permettre leur développement.
Elle peut cependant causer certains désagréments (ballonnements, gaz) chez les personnes qui la tolère le moins. Pour atténuer cet effet, il existe des petites astuces à essayer. La cuisson avec quelques pommes de terre ou du bicarbonate de soude par exemple.
Le topinambour est aussi une bonne source de vitamine B1 et de potassium.
Idées recettes à base de topinambour
Le topinambour peut se consommer cru comme cuit. Sa saveur est très proche de celle de l’artichaut et de la noisette.
Avant de le préparer, le brosser pour enlever les éventuels résidus de terre. Sa peau est comestible, selon le type de recettes préparées on pourra la conserver. En fonction de sa forme et de sa taille, l’épluchage avec un économe ou un couteau peut s’avérer plus ou moins aisé. L’épluchage peut se faire après la cuisson pour plus de facilité.
Cru, en carpaccio ou en salade, il révélera toute sa saveur. On l’arrosera de jus de citron pour ne pas qu’il s’oxyde.
Pour les cuire, on peut les préparer bouillis une quinzaine de minutes dans une casserole d’eau à ébullition. Pour vérifier la cuisson, il suffit de planter la lame d’un couteau dans la chair. Il doit ressortir facilement. On peut les cuire à la vapeur, sautés dans une poêle et même au four !
Le topinambour peut s’utiliser comme les pommes de terre et permet de réaliser de nombreuses recettes. La purée de topinambour est délicieuse en accompagnement d’un poisson à chair ferme comme la dorade par exemple. Mélangée avec de la purée de pomme de terre, elle apportera de la douceur à un hachis parmentier !
On peut le préparer en soupe ou en velouté avec du potimarron par exemple. Râpé, on peut former des galettes et les assaisonner avec une persillade par exemple. Mélangé avec d’autres légumes de saison, c’est une garniture originale pour réaliser une quiche.
Préparé en dessert dans un gâteau par exemple, il surprendra vos convives !